MUTUELLE : FUSION HUMANIS / MALAKOFF MEDERIC

Le groupe Humanis et le groupe Malakoff Médéric sont tous deux mutualistes et ont décidé de fusionner. Cette décision leur appartient totalement et est incontournable pour le nouveau régime de retraite complémentaire.
La mutuelle Humanis Renault est de fait concernée par cette décision et leurs adhérents sont appelés à se prononcer. Le poids de la mutuelle Renault chez Humanis est certes important mais faible à l’échelle du groupe Humanis. Dans ce système mutualiste, les décisions ne dépendent pas du Conseil d’Administration comme dans le privé, ce sont les adhérents qui ratifient ce type de décision.
Ce rapprochement fait suite à l’évolution des régimes complémentaires de retraite AGIR/ARCO. Cette fusion facilitera l’équilibre financier de ces deux grands groupes.
Humanis, créé en 2012 à la suite de différents rapprochements, est un peu plus gros dans la retraite complémentaire, Malakoff Médéric, issu de la fusion de Malakoff et Médéric en 2008, l’est davantage dans l’assurance des personnes. Le premier emploie 6.600 personnes, le second 5.900 personnes. Les rapprochements se sont accélérés dans le secteur des mutuelles et de l’assurance ces derniers mois, à l’image de la fusion AG2R Matmut.

Quel est l’intérêt des mutuelles à fusionner entre elles ?
La raison principale est de diminuer les coûts et les risques.
Renforcer leur capacité à investir dans le digital, la data et les services.
Optimiser et renforcer le réseau de santé tel que ITELIS pour Humanis et KALIVIA pour Malakoff pour faire profiter des meilleurs offres pour les adhérents.
La diminution des risques : les assurances ont l’obligation de réassurance auprès d’autres organismes et le nombre à un impact direct sur le coût et le risque de cette réassurance.

Nous appelons les adhérents de notre mutuelle à voter « POUR » cette évolution qui va dans l’intérêt des salariés avec des coûts fixes mutuelle qui diminueraient.

Ce projet de rapprochement va permettre de construire une entité forte, confortant la pertinence de ces deux modèles, améliorant la protection sociale de nos adhérents grâce à la complémentarité du savoir-faire de chacun, accélérant leur capacité d’innovation et renforçant la notion de culture de service et de prestation à travers les réseaux dont ils disposent.

Nota : nous avons vu des écrits d’irresponsables appelant à voter « CONTRE » aux prétextes qu’ils ne sont informés de rien. Cette attitude est contraire à l’intérêt des salariés ; la non validation de cette évolution aura pour seule et unique conséquence de coûter cher aux mutualistes et de leur faire prendre un risque par voie de conséquence importante.