TECHNOCENTRE : LE CE EST MORT, VIVE(?) LE CSE !

Le comité d’établissement (CE) tel qu’il existe aujourd’hui vit ces dernières semaines.

En effet, à l’issue des prochaines élections professionnelles en novembre 2018, c’est une instance unique, le Comité Social et Economique (CSE) de 35 élus titulaires (pour un établissement comme Guyancourt-Aubevoye) qui sera mis en place pour les 4 prochaines années.

Il n’y aura plus que 2 scrutins pour les titulaires et les suppléants au CSE.

Cette nouvelle instance reprendra les compétences des CHSCT, des Délégués du Personnel et naturellement du Comité d’Etablissement incluant les activités sociales et culturelles dont les ressources sont maintenues au même niveau.

Tous les biens, dettes et crédits, contrats et conventions seront transmis de plein droit à la nouvelle instance dés sa mise en place. Les salariés du Comité d’Etablissement retrouveront naturellement leur emploi dans la nouvelle instance.

Un Secrétaire et un Trésorier seront désignés parmi les membres titulaires. Un bureau exécutif pourra être mis en place en accord avec le nouveau règlement intérieur de l’instance.

Si le dispositif de représentation du personnel actuel pouvait être adapter aux réalités de 2018, le CSE tel qu’issu des ordonnances concentre l’activité de représentation des salariés sur un nombre restreint d’élus ou d’élues. Comment faire de la proximité avec 35 élus dans un établissement de 11 000 salariés comprenant 2 sites ?

La négociation actuelle sur le droit syndical chez Renault devrait permettre d’améliorer la copie mais on part de loin…

Des pistes sont avancées par la direction pour maintenir de la « proximité ». Il ne faudrait pas que cela soit juste un habillage ne dégageant pas une réelle capacité à assurer cette proximité.

Nous pourrons juger du résultat, fin juin.