TECHNOCENTRE : C’EST LA REPRISE !

L’équipe de la CFDT Renault Guyancourt Aubevoye souhaite à toutes et tous une très bonne reprise.

Mais quelle reprise ?

Le virus est toujours là et continue d’infecter, de rendre gravement malade et de tuer. Bien qu’il y ait heureusement de nombreuses rémissions, celles-ci peuvent s’accompagner de séquelles graves plus ou moins persistantes.

Ce virus est donc bien dangereux pour la santé humaine, d’autant plus pour les plus âgés ou les plus fragiles d’entre nous.

Aujourd’hui, la situation semble sanitairement parlant sous contrôle même si la diffusion du virus augmente.

Est-ce que l’on en fait trop ?

C’est bien la difficulté de la prévention. Quand elle est correctement appliquée, le niveau de contamination est plus faible et on peut donc avoir l’impression que l’on en fait trop.

Par contre si on regarde les évènements dans les pays qui n’ont pas bien apprécié le risque et/ou n’ayant pas pris de mesures de prévention suffisantes, on peut se dire que la voie retenue sauve des vies, même au prix d’un certain inconfort quant au port du masque pendant de longues heures.

Donc oui, appliquons les gestes barrières, mettons-nous et les autres en sécurité ! Évitons des malades et des morts évitables.

Le référentiel sanitaire que l’entreprise applique est quelque chose qui contribue indéniablement à préserver la sécurité des salariés sur leur lieu de travail.

Nouvelle organisation du travail à compter du 7 septembre

Le 7 septembre s’appliquera la nouvelle organisation du travail basée sur le principe de 3 jours de télétravail MINIMUM pour tous les salariés des établissements d’Ile de France. Ce principe s’applique à tous mais cela ne se traduit pas par 2 jours de présentiel obligatoire comme le pensent certaines directions. La CFDT n’hésitera pas à monter au créneau et dénoncera toute application déviante de cette décision de la Direction. La CFDT a d’ailleurs porté l’idée que le référentiel hebdomadaire créerait beaucoup de contraintes et qu’une période de référence de 15 jours pourrait faciliter l’organisation de ces journées de présentiel, tout autant que les organisations individuelles.

Cette règle des 3 jours minimum doit permettre de limiter en permanence la jauge à 60% de présents dans les locaux. Chaque direction est responsable du respect de cette jauge. Il est évident aussi que ce dispositif ne s’applique pas pour les salariés fragiles qui devront contacter leur médecin du travail avant tout retour sur site.

De même et à l’inverse, tout salarié qui souhaiterait moins de télétravail pourra solliciter son manager.

Il est important de savoir que le vécu et les retours d’expérience de cette nouvelle organisation du travail vont alimenter et sous tendre la future négociation début 2021 concernant l’évolution de l’accord sur les nouveaux modes de travail.

Un mois de septembre chargé socialement…

Au-delà du contexte COVID, nous nous sommes quittés en Juillet en pleine agitation liée à l’annonce du plan d’économie de 2 Milliards d’Euros et à ses conséquences sur l’emploi.

Fin juillet, un accord de méthodes sur le périmètre industriel et tertiaire France a été signé. Cet accord définit les modalités du dialogue social en central et en local sur les impacts du plan.

Typiquement pour notre établissement, la question de l’emploi sera abordée à travers des revues des fonctions dans chacun des grands métiers.

Chaque fonction sera positionnée suivant son « devenir » (décroissance, stable et à renforcer) mais aussi en fonction de sa disponibilité sur le marché.

On parle bien des fonctions et non des salariés, car aucun salarié ne restera sur le carreau.

Des reconversions, des formations et même de nouveau parcours de carrière pour les compétences à renforcer et rarement disponibles seront proposées.

Au niveau de l’entreprise, le cabinet d’expertise désigné par le Comité Central Social et Economique en Juin poursuit son étude et remettra mi septembre son travail aux élus du CCSE en vue de la consultation prévue fin septembre.

Mais aussi malheureusement un été mortel…

Nous avons eu à déplorer 2 accidents du travail très graves dont un mortel sur l’établissement.

En juillet, sur le site d’Aubevoye, un technicien d’une entreprise extérieure a été électrocuté alors qu’il intervenait sur des câbles haute tension. Un problème de consignation (condamnation du disjoncteur) semble être à l’origine de cet accident. Le salarié était encore récemment toujours hospitalisé pour traiter ses brulures.

Le second accident est intervenu sur le site de Guyancourt début Aout lors du remplacement d’un transformateur de plus de 2 tonnes à la centrale. Pour une raison que l’on ignore aujourd’hui, un salarié a été écrasé lors de la manutention de ce transformateur. Malgré l’intervention des secours du site, des pompiers, et du SAMU, le décès du salarié a été constaté sur place. Des enquêtes de police et de l’inspection du travail sont en cours.

La CSSCT de l’établissement a été réuni à l’occasion de ces 2 accidents pour être informée. Elle se réunira de nouveau en septembre pour mieux connaitre les circonstances et les éventuelles défaillances dans le dispositif de prévention.