TECHNOCENTRE : PROLONGATION DE L’ACTIVITÉ PARTIELLE DÉBUT 2021
Justifiant ce projet par la persistance de la faiblesse de nos activités commerciales (-34% en novembre), la direction a demandé de proroger l’accord « Contrat de Solidarité et de Crise » (CSA) par la négociation d’un avenant.
La direction souhaite ainsi maintenir l’activité partielle sur notre établissement à minima jusqu’au 16 février 2021, date de fin de l’état d’urgence sanitaire. Ces mesures d’activité partielle seraient appliquées dans d’autres établissements tertiaires mais aussi industriels.
Le principe d’un prélèvement d’un jour de CTI pour une semaine d’activité partielle est reconduit. Il n’y aura pas de prélèvement d’un jour de CTI pour tous, le fonds de solidarité chômage est suffisamment provisionné pour couvrir les besoins en terme de maintien des rémunérations pour les salariés non-forfaités.
Position de la CFDT:
Si la CFDT a signé l’avenant au contrat de solidarité et d’avenir c’est avant tout pour protéger les salariés non forfaités qui auraient pu voir leur rémunération diminuer en cas de mise en place de l’activité partielle (AP).
Nous pouvions comprendre la première mise en place de l’AP au printemps 2020 compte tenu de la brutalité de la crise d’autant plus que celle ci s’est faite sur un pied d’égalité, seule une minorité d’exceptions avait été admise.
L’AP mise en place fin novembre ne se fait pas dans le mêmes conditions puisque 40% de la population est exemptée d’AP en renvoyant les autres 60% dans le camp des fonctions « non-essentielles ». Cette discrimination est réalisée sur d’obscurs critères. Au delà du caractère désagréable de ce « statut », de nombreux salariés se retrouvent en 4 jours à faire le travail de 5. Ce n’est pas acceptable, cela est un risque pour la santé des salariés.
La direction dans son de recours à l’AP, début 2021, évoque « une application à tous les métiers et tous les salariés. Les exceptions seront… ». Si on s’entend sur le mot d’exception il n’est pas possible de retrouver ce volume de 40%.
La CFDT s’exprimera sur le sujet lors de la consultation sur ce sujet en CSE du 17 décembre.
BILLY
16 décembre 2020 @ 8 h 01 min
Bonjour,
Le recours à l’activité partielle peut se concevoir s’il y a re-confinement en janvier, car du coup il n’y a pas de vente de véhicules.
Par contre en cas de couvre-feu, c’est nettement plus discutable car il y a alors redémarrage des ventes comme on l’a vu cet été et jusqu’à octobre inclus.
Y a-t-il re-confinement ?
Cordialement.
admin_cfdt_tcr
16 décembre 2020 @ 8 h 13 min
Bonjour,
Si nous avons recouvré la liberté de circuler en dehors du couvre feu, le moral des consommateur reste malgré cela assez bas. Selon L’observatoire CETELEM dans sa dernière étude, annonce que seul seul 26% des français envisage prochainement l’achat d’un véhicule neuf. C’est 10 points de moins qu’en 2019 et représente presque 1 acheteur sur 3. L’entreprise ne voit pas d’amélioration dans son carnet de commande qui permet d’évaluer la situation des ventes. On peut toujours espérer un effet rattrapage si la situation sanitaire se normalise.
BILLY
16 décembre 2020 @ 8 h 25 min
Rares sont les personnes qui achètent des voitures sans les avoir essayées … un redémarrage des ventes n’est possible que sans confinement. Le chiffre des commandes de cet été est assez parlant à ce sujet
Mariani
4 janvier 2021 @ 9 h 49 min
Bonjour,
Aucun représentant des salarié n’a d’enfants? Parce que, quitte à participer à l’effort commun, les mercredis où les activités sportives et culturelles de nos cheres têtes blondes ont repris nous sommes pris en sandwich entre les allers-retours taxis liés à la garde déconseillée par les grands parents. Et le vendredi… ne sert à rien! puisque partir en week-end n’est peut-être pas le mieux venu….
admin_cfdt_tcr
4 janvier 2021 @ 11 h 01 min
Bonjour
La mise en œuvre de l’activité partielle est une décision unilatérale de l’employeur.
Le choix du vendredi n’a pas donc fait l’objet de négociation entre la direction et les organisations syndicales.
La CFDT s’est exprimée défavorablement lors de la consultation sur ce sujet lors de la séance du CSE du 17 décembre car perturbant de manière importante l’organisation du travail.